Le gingembre ou Zingiber officinale est une plante vivace tropicale herbacée originaire d’Inde dont on utilise le rhizome en cuisine, dans un grand nombre de plats asiatiques.
En Corée, la confiture de gingembre et notamment utilisée pour aromatiser le thé ou simplement dissoute dans de l’eau chaude ou froide. Il s’emploie également pour réaliser de succulents desserts.
Mais le gingembre est également utilisé en médecine traditionnelle.
Au Moyen âge il était considéré comme une plante magique et aphrodisiaque. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, écrivait déjà à son sujet : « Un homme en bonne santé n’a pas intérêt à en manger, car il le rend stupide, ignorant et lascif. Mais si on est sec et déjà bien affaibli, réduire du gingembre en poudre et en prendre… dans une boisson… on améliorera ainsi son état ».
Si l’on attribue au gingembre d’hypothétiques propriétés aphrodisiaques son rhizome riche en magnésium et en vitamine C, au-delà de ses qualités aromatiques, possède de nombreuses vertus. La médecine chinoise le conseille pour soulager l’asthme et les hémorroïdes, mais également en cas de nausée pour ses propriétés antiémétiques. Ce serait également un puissant anti-inflammatoire qui soulagerait les douleurs rhumatismales.
Il ferait également baisser le taux de cholestérol, les triglycérides, les acides gras, les phospholipides et combattrait les insuffisances biliaires et pancréatiques. Si l’on ajoute à cela qu’il redonne de l’énergie, de la vitalité et qu’il stimulerait l’appétit, on comprend l’attrait qu’il suscite depuis des lustres.