Le jus de Meshil de Corée du Sud est réalisé dans des fermes à prunes, à base de prunes vertes coréenne qui sont mises à mariner, pendant plusieurs mois voir années, dans du miel ou du sucre.
En juin et en juillet, on célèbre la récolte de ces prunes, ce qui est un bon prétexte pour voir bon nombre de familles se lancer dans la confection de tout ce qui peut se réaliser à base de prunes vertes : confiture de prunes, alcool de prunes, pickles… et bien sûr le fameux jus de prunes et son extrait de jus de prunes. Il est important toutefois de différencier le meshil de la prune occidentale. Son goût est non seulement différent mais elle est également toxique si on tente de la manger crue.
Le sirop et jus de meshil est très populaire en Corée due à ses nombreuses vertus salutaires. Ainsi, si le jus de prune est désaltérant et énergétique, il est bourré d’antioxydants, et riche en potassium, en fer, en magnésium, en vitamine B.
Il aurait également des effets anti-inflammatoires, stimulerait l’appétit, serait un détoxifiant de l’organisme et aiderait à la digestion. Pas étonnant qu’il soit en bonne place dans la pharmacopée coréenne et dans toutes les cuisines.
Là, on l’utilise notamment pour réaliser le Soju Cocktail, un incontournable de la mixologie coréenne. Son extrait est également dilué dans un thé, le Maesil Cha, qui se consomme chaud ou froid, mais également dans la sauce ou la marinade de viande. Ce qui à pour effet d’adoucir celle-ci et d’en atténuer l’odeur et le gras.
On le retrouve aussi dans certaines recettes traditionnelles comme le délicieux Al Bap ou le fameux, mais imprononçable, Dwaeji Galbi Jjim. Sur le papier cela n’évoque pas grand-chose, à part une tournure linguistique alambiquée, mais dans l’assiette c’est la régalade. Si l’on veut décrire son goût, on dira de lui qu’il est doux et légèrement acidulé.